Cette belle petite plante herbacée au feuillage finement découpé, vert glauque et aux jolies fleurs d’un orangé resplendissant, est entrée récemment en thérapeutique sous le nom  d’Eschscholzia en hommage au botaniste russe Eschscholtz qui l’avait décrite pour la première fois lors d’une expédition au XIXe siècle dans l’ouest californien. Originaire des zones arides de la Californie, du nord du Mexique et de l’Arizona, le pavot de Californie a été introduit en Europe en 1790 pour ses qualités ornementales.

Cette plante annuelle, rarement bisannuelle, de 30 à 60 cm de haut, renferme, comme toutes les papavéracées, un latex, incolore. Les feuilles sont finement découpées en segments linéaires et les fleurs terminales sont formées de quatre pétales protégés par deux sépales caducs. Le fruit, très allongé est une silique à dix nervures, s’ouvrant à la base et contenant de nombreuses graines.

Cette plante ornementale , bien connue de nous tous pour l’avoir vue fleurir dans nos jardins sous le nom de pavot de Californie a intéressé la communauté scientifique en raison de sa parenté avec un autre pavot, le pavot à opium, qui nous a donné de grands médicaments  contre la douleur avec la morphine et contre la toux avec la codéine.